Notre insertion et la leur

Menuiserie solidaire Extramuros, Paris 20e. ©Arnaud CAILLOU

Retrouvez ma tribune dans l’Humanité en intégralité ci-dessous.

Ces derniers mois, le gouvernement annonce mesures sur mesures. France Travail, RSA, réforme chômage, future loi immigration…Il s’agirait de remettre les Français.e.s et les migrant.e.s au travail, de gré ou de force et peu importe au fond dans quelles conditions. Preuve en est la volonté de conditionner le versement du Revenu de solidarité active (RSA) à 15 à 20 heures d’activité hebdomadaires.

En quoi consisteraient ces « heures d’activité » imposées, nul ne le sait précisément aujourd’hui. Le risque est grand qu’elles prennent la forme d’heures d’insertion bas de gamme, sous-encadrées et mal financées, au mépris de la réalité des conditions de vie des personnes concernées, et de leurs souhaits de parcours de formation et/ou d’emploi.

Cela montre bien qu’il existe un fossé entre deux conceptions de l’insertion. D’un côté celle esquissée par le gouvernement, reposant sur un système de sanctions, dont la plus ultime est celle de menacer de retirer aux personnes le versement d’une allocation qui devrait demeurer inconditionnelle, dans l’esprit du RMI créé par Michel Rocard en 1991 pour lutter contre la pauvreté. De l’autre, une politique ambitieuse et humaine de l’insertion, où les pouvoirs publics investissent pour offrir aux personnes un accompagnement socio-professionnel leur permettant de retrouver compétences et confiance, afin de trouver un emploi digne.

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Meet-up des entreprises de l’ESS et des Jeux de Paris 2024

Mercredi, j’ai eu l’immense plaisir de réunir aux côtés de Pierre Rabadan, Adjoint à la Maire chargé du sport et des JOP, et de Marie Barsacq, Directrice Impact et Héritage de Paris 2024, des entreprises partenaires des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), et des structures de l’ESS, dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville.

Orchestrée par ESS 2024, ce rendez-vous aura permis la réunion de deux univers qui se connaissent trop peu, mais qui ont pourtant beaucoup à y gagner ! 

Après s’être prêtées à l’exercice du pitch pour présenter leurs besoins, la quinzaine d’entreprises partenaires présentes -parmi lesquelles quelques poids lourds des Jeux-  ont pu rencontrer plus d’une centaine de structures de la solidarité venues présenter leurs multiples compétences ; cyclologistique, entretien, fabrication de goodies, restauration, espaces verts, solutions de consigne et bien d’autres encore.

Les témoignages de deux succ’ESS stories des JOP, Hawa et Clair et Net, ont encouragé les structures présentes à se lancer dans l’aventure, car elles ont toutes les qualités pour remporter les marchés de cet évènement mondial. 

Nos Jeux doivent profiter au développement de cette économie qui va dans le bon sens. Les grands évènements ne doivent plus se passer de ces acteurs de la transition sociale et écologique. 

Je suis très fier que ces acteurs qui changeront l’économie aient pu tisser des liens que j’espère solides et durables. 

Crédit photos : Solène Mollière – Les Canaux.

70 ressourceries/recycleries à Paris, c’est historique !

Je suis fier de travailler chaque jour à développer cette économie engagée pour la planète et les humain.es

Sans sobriété massive, aucune décarbonation réelle de notre industrie n’est possible

Retrouvez ma tribune dans le nouvel Obs

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